Répertoire de la Chorale des Sans-Nom
texte |
enregistrement MP3 |
Contexte |
L'Affiche
Rouge |
(1959, paroles de Louis Aragon en 1955, musique de Léo Ferré, arrangement des Barricades) L'exécution des 23 membres du groupe FTP-MOI de Missak Manouchian, en 1944, fut annoncée par un placardage d'affiches rouges stigmatisant l'origine étrangère d'une partie du groupe. Le texte est inspiré de la lettre à sa femme, écrite par Missak Manouchian avant son exécution. |
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(Léo Ferré) |
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(1960, paroles : Albert Santoni, Musique : A. Pontin) |
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(Texte et musique: Mordechaj Gebirtig) Chant des chômeurs en yiddish |
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.(1994, Christian Paccoud) Evoque l'action du DAL en décembre 1994, qui a investi avec des sans-logis 10.000 m2 de locaux vides de la Cogedim, au 7 rue du Dragon à Paris. |
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Bandiera
Rossa |
(1908, paroles de Carlo Tuzzi, sur un air traditionnel lombard) Chant devenu un hymne du prolétariat en Italie dans les luttes qui ont fait suite à la 2ème GM |
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(1933, paroles de Valeriano Orobón Fernández, sur l'air de La Varsovienne) Hymne du syndicat anarcho-syndicaliste CNT en 1936, pendant la guerre d'Espagne |
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Bella Ciao |
Hymne des résistants italiens de la 2ème GM, puis du mouvement ouvrier. Ce chant est une variante d'une chanson des cueilleuses de riz de la vallée du Pô. |
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La Butte
Rouge |
(1922, Montéhus, Georges Krier) Chant dénonçant la boucherie de la 1ère GM. La butte est celle de Bapaume dans le Pas-de-Calais. |
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(1910, paroles et musique d'Aristide Bruant) A partir des années 1830, les Canuts lyonnais (ouvriers du tissage), se révoltent à plusieurs reprises pour obtenir une meilleure rétribution de leur travail, toujours refusée sous le prétexte de la concurrence anglaise. Ils luttent également pour pouvoir s'organiser en corporations. Les répressions sont sanglantes et donnent lieu à de lourdes peines de prison et de déportation. |
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(paroles de Jacques Prévert) Evoque la mutinerie d’août 1934 dans le bagne pour enfants de Belle-île, suite au tabassage d'un pensionnaire par les surveillants. Les mutins se sont enfuis sur l'île et une prime a été offerte à qui les capturerait. La campagne de presse qui suivit permit l'amélioration des conditions de détention, mais la colonie de Belle-île ne fut définitivement fermée qu'en 1977. |
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(1977, paroles de Maurice Vidalin, musique de Michel Fugain) Interprétée par Michel Fugain en juin 1977, lors d'une fête populaire. A cette époque, de nombreuses fermetures d'usines ont lieu. En Lorraine, les ouvriers d'Usinor-Sacilor sont en grève. Ils ont monté une radio libre et ils adoptent cette chanson comme générique. |
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Craonne |
Témoignage anonyme de 1917, lors de l'offensive Nivelle d'avril 1917 sur le front de l'Aisne, des conditions de vie, dans les tranchées, des poilus qui furent un certain nombre à se mutiner ou à déserter. |
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(1991, Serge Utgé-Royo) Evoque la Commune de Paris, gouvernement populaire né le 18 mars 1871 à la suite de la défaite de Napoléon III contre la Prusse, et écrasé férocement, dix semaines plus tard, par Adolphe Thiers. |
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(avril 1871, Louise Michel, version de Michèle Bernard) Louise Michel, combattante de la Commune, aurait écrit ce texte dans une église sous le feu des canons versaillais. |
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(mars 1877, paroles de Paul Brousse, ancien Communard) Ecrite à l'occasion de la commémoration de la Commune. |
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(1934, paroles Bertold Brecht - musique Hans Eisler) Chant révolutionnaire allemand de l'entre-deux guerres, à l'époque de la crise économique de 1929-1933. |
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(1886, paroles d'Eugène Pottier et Lucien Roland) Composée par Eugène Pottier et Lucien Roland à leur retour d'exil en l'honneur des communards, sur l'air de "T'en fais pas Nicolas" de Parizot. |
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(1898, paroles de Jules Jouy) ... mais y a pas d'quoi ! |
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(Chico Buarque) chant brésilien |
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guerre de 14-18, Italie du Nord : Gorizia évoque la tragédie du simple soldat. Dans la région de Caporetto-Tolmino, en 1917, la vie est rude dans les tranchées : les attaques autrichiennes se multiplient, la pluie tombe inlassablement, l'homme révolté qui va mourir maudit cet enfer et nous laisse son testament. Au cours de cette guerre de position et d'usure, l'armée italienne a laissé périr 600 000 hommes sur les champs de bataille. |
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Grândola |
(1971, Jose Zeca Afonso) Le 25 avril 1974, cette chanson interdite, qui parle d'égalité, de fraternité et de pouvoir du peuple, diffusée à la radio portugaise, donne le signal de l'insurrection à de jeunes capitaines de l'armée : C'est la Révolution des Oeillets, qui renversera la dictature de Salazar. |
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(1970, Mikis Theodorakis) Chant sur la torture dans les prisons grecques, sous le régime fasciste des colonels. G.Moustaki en fit une version française : "Nous sommes deux" |
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(1884, paroles d'Eugène Pottier, musique de Pierre Degeyter) Hommage à Auguste Blanqui et aux communards |
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L'Internationale |
L'internationale
en fr. |
Ecrite en juin 1871 par Eugène Pottier, pendant la répression de la Commune. Destinée à être chanté sur l'air de la Marseillaise, elle fut mise en musique en 1888 par Pierre Degeyter. En 1899, lors du Congrès de Japy, elle devient l'hymne du mouvement ouvrier français, puis s'internationalise. Elle fut l'hymne national de l'URSS jusqu'en 1944. |
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(paroles de Montéhus, musique de St-Gilles) Chant composé avant le Congrès de Tours (déc 1920) |
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(1929, paroles de Franz Jahnke, musique de Hans Eisler) Chant de lutte composé en 1929, à l'occasion du 10éme anniversaire de la fondation de la 3ème Internationale ("Komintern" est l'abréviation russe). Vers 1929, la révolution russe a 12 ans, son prestige est immense auprès des ouvriers du monde entier, mais dans aucun pays, les mouvements révolutionnaires n'ont réussi à l'emporter, et la réaction bourgeoise est sanglante, fanatique, barbare. La révolution chinoise a été écrasée. Boukharine est écarté. Trotsky est banni. La bureaucratie stalinienne impose à l'Internationale un cours farouchement sectaire. Mais ce texte, volontairement brut de décoffrage, est porté par le souffle épique de la révolution d'octobre 1917. |
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(chant des repiqueuses de riz de la vallée du Pô, associées en syndicats à la fin du XIXe siècle) |
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(Paroles et Musique : Mikhl Gelbart) Chant yiddish dédié aux combattants espagnols, souvent chanté le 1er mai et lors de manifestations aux Etats-Unis et en Pologne dans les années 30. |
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(paroles d'Attilio Panizza, ouvrier marbrier milanais, musique anonyme) "Le chant des malfaisants" est l'un des plus célèbres hymnes anarchistes italiens, un véritable "manifeste" de l'anarchisme. Il apparaît pour la première fois en mai 1892 dans “L’Amico del Popolo”, journal anarcho-socialiste de Milan, interdit par les autorités à maintes reprises. L'auteur se révolte contre le terme "malfaisants" par lequel l'État, depuis l'attentat contre le roi en novembre 1878, désigne les internationalistes. Il reprend donc à son compte ce qualificatif péjoratif et crie à la face des puissants que les malfaisants ne cherchent qu'à lutter pour une justice sociale contre ceux qui s'approprient le fruit du travail des masses; ils combattent l'imposture religieuse et prônent l'union libre, ils combattent enfin toutes les guerres et refusent les lois en tant qu'instruments frauduleux utilisés par les puissants contre les travailleurs. |
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(1979, paroles et musique de François Béranger) |
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Die
Moorsoldaten |
(paroles de Johann Esser et Wolfgang Langhoff, musique de Rudy Goguel et Herbert Kirmsze) Ecrit en 1933 dans le camp de Börgermoor où étaient parqués des communistes allemands, puis transmis par les détenus d’Esterwegen qui construisaient les camps d’extermination. |
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(1983, Carlos y Luis Enrique Mejia Godoy) |
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(S. Alimov - G. Atourov) Chant des Partisans Soviétiques, un des chants de l'Armée Rouge. |
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Chant des Républicains durant la guerre d’Espagne. La musique est reprise d'un chant des partisans contre les armées de Napoléon. |
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Le Pieu |
(adaptation française de "La Estaca" - Lluis Llach – 1968) Ce chant catalan, interdit en Espagne sous Franco, évoque un pieu à arracher, et vise en réalité le régime franquiste. |
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(vers 1878, anonyme) Le Père Duchesne est un personnage populaire légendaire dénonçant les injustices. C'est aussi le nom d'un journal qui eut plusieurs vies tout au long de l'histoire. Ravachol chantait cette chanson en montant à l'échafaud en 1892 et fut exécuté avant de la terminer. |
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(1971, texte et musique de Victor Jara, arrangement de V.Jara et Quilapayun) Cette prière à un travailleur, écrite par Victor Jara, poète et chanteur chilien torturé puis assassiné par la junte de Pinochet, est construite sur la forme du "Notre Père", mais ses paroles encouragent le travailleur à s'armer et à lutter. |
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(1974, Georges Moustaki) |
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Version modifiée d'une chanson évoquant une explosion dans une mine de charbon des Asturies. Les mineurs de cette région se sont massivement soulevés en 1934 et ont été réprimés de manière sanglante par l'armée. Le couplet d'origine sur "Santa Bárbara Bendita" (Ste-Barbe, patronne des mineurs) est remplacé ici par des insultes contre les contremaitres, les actionnaires et les jaunes. |
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(1970, Paroles et Musique : Sergio Ortega) Sergio Ortega, du groupe Quilapayún, a composé en 1970, année de l'élection de Salvador Allende à la présidence du Chili, cette chanson qui deviendra l'hymne de tous les peuples opprimés du continent latino-américain. 11 septembre 1973, Santiago de Chile. L'aviation bombarde le palais de la Moneda. Le président de l'Unité Populaire, Salvador Allende, met fin à ses jours. C'est le début de la dictature du désormais trop célèbre Augusto Pinochet. 11 septembre 1973, ne les laissons pas effacer ce 11 septembre-là ! |
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Quand un
Soldat |
(1952, paroles et musique de Francis Lemarque) Dénonciation de la guerre par la génération militante de l'après-guerre. |
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(1886, Sébastien Faure) |
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(1997, les Ogres de Barback) |
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(paroles de Joan Baez, musique de Ennio Morricone) Hommage aux anarchistes italiens Nicola Sacco et Bartolomeo Vanzetti, exécutés en 1927 aux Etats-Unis, suite à un déni de justice. Ce chant reprend les paroles de Vanzetti au juge Thayer : "Si cette chose n’était pas arrivée, j’aurais passé toute ma vie à parler au coin des rues à des hommes méprisants. J’aurais pu mourir inconnu, ignoré : un raté. Ceci est notre carrière et notre triomphe. Jamais, dans toute notre vie, nous n’aurions pu espérer faire pour la tolérance, pour la justice, pour la compréhension mutuelle des hommes, ce que nous faisons aujourd’hui par hasard. Nos paroles, nos vies, nos souffrances ne sont rien. Mais qu’on nous prenne nos vies, vies d’un bon cordonnier et d’un pauvre vendeur de poissons, c’est cela qui est tout ! Ce dernier moment est le nôtre. Cette agonie est notre triomphe." |
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(du groupe chilien Inti Illimani) |
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(1969, paroles et musique de Georges Moustaki) |
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La Semaine
Sanglante |
(paroles de Jean-Baptiste Clément - musique de Pierre Dupont) Chant écrit durant la répression de la Commune de Paris, la Semaine Sanglante, du 20 au 27 mai 1871, qui fit plus de 30 000 morts. |
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(chant "évolutif" de la Guerre d’Espagne) |
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(1912, Charles d'Avray) |
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musique de Léo Ferré, texte extrait du poème d'Aragon "La guerre et ce qui s'en suivit" |
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Une chanson qui parle de la condition ouvrière. Elle a été composée récemment par Bernard Allain, un gars de la Chorale des Lendemains, à Marseille. |
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(Stefan Priacel, Pierre Migennes) Vieux chant polonais écrit en 1893, repris en 1897 par le poète polonais Waclaw Swiecicki, il devient le chant des internés sous le régime tsariste. |
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Chanson composée par Igor Agar, (un "anarcordéoniste" contemporain punko-musette), remaniée par Pustule l'ardéchois, puis par David Vincent |
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(chant de piquet de grève des années 30, sur un air de negro-spiritual) |
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Ya Ya Ya |
(chant palestinien : Paroles de Mahmoud Darwich, Composé par Marcel Khalifa) |
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Zimmerwald |
(paroles de militants trotskystes, musique du film "Les marins de Cronstadt") Chanson écrite en 1936, en référence à la Conférence de Zimmerwald, qui a regroupé, en septembre 1915 en Suisse, des socialistes internationalistes dénonçant la guerre capitaliste : "Depuis que la guerre est déchaînée, vous avez mis toutes vos forces ... au service des classes possédantes, pour vous entretuer les uns les autres... : Prolétaires de tous les pays, unissez-vous !" |
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