Gorizia
(guerre de 14-18, Italie du Nord)
La mattina del cinque di_agosto, Si muovevano le truppe italiane Per Gorizia, le terre lontane. E dolente ognun si parti. Sotto l'acqua che cadeva_al rovescio, Grandinavano le palle neniche; Su quei monti, colline e gran valli, Si moriva dicendo cosi : O Gorizia, tu sei maledetta, Per ogni cuore che sente conscenza; Dolorosa ci fu la partenza E_il ritorno per molti non fu. O vigliacchi che voi ve ne state, Con le mogli sui letti di lana, Schernitori di noi carne_umana, Questa guerra ci_insegna_a punir. Voi chiamate il campo d'onore, Questa terra di la dei confini Qui si muore gridando "Assassini ! Maledetti sarete un di. Cara moglie, che tu non mi senti Raccomando ai compagni vicini Di tenermi da conto i bambini, Che io muoio col suo nome nel cuor. O Gorizia, tu sei maledetta, Per ogni cuore che sente conscenza; Dolorosa ci fu la partenza E_il ritorno per tutti non fu. |
Le matin du 5 août, les troupes italiennes se mirent en route pour Gorizia, les terres lointaines, et chacun partit avec douleur. Sous l'eau qui tombait à verse, grêlaient les balles ennemies. Sur ces monts, ces collines, ces grandes vallées, on mourrait en disant celà : Ô Gorizia tu es maudite pour chaque coeur qui sent une conscience notre départ fût douloureux et pour beaucoup il n'y eu pas de retour Ô lâches que vous êtes ,avec les épouses sur le lit de laine railleurs de nous, viande humaine cette guerre nous enseigne à punir Vous appelez le champ d'honneur cette terre des confins ici on meurt en criant "assassins !" Vous serez maudits un jour. Chère épouse, toi qui ne m'entends pas, je recommande à mes compagnons voisins de prendre soin de mes enfants, car je meurs avec ce seul nom dans le coeur Ô Gorizia tu es maudite pour chaque coeur qui sent une conscience notre départ fût douloureux et pour tous il n'y eu pas de retour |