Lied der EinHeitsFront
(paroles de Bertold Brecht - musique de Hans Eisler)
Und weil der Mensch ein Mensch ist, drum braucht er was zum Essen, bitte sehr! Es macht ihn ein Geschwätz nicht satt, das schafft kein Essen her. Drum links, zwei, drei! Drum links, zwei, drei! Wo dein Platz, Genosse ist! Reih dich ein, in die Arbeitereinheitsfront, weil du auch ein Arbeiter bist. Und weil der Mensch ein Mensch ist, drum braucht er auch Kleider und Schuh! Es macht ihn ein Geschwätz nicht warm und auch kein Trommeln dazu! Und weil der Mensch ein Mensch ist, drum hat er Stiefel im Gesicht nicht gern! Er will unter sich keinen Sklaven sehn und über sich keinen Herrn. Und weil der Prolet ein Prolet ist, drum wird ihn kein anderer befrein. Es kann die Befreiung der Arbeiter nur das Werk der Arbeiter sein. |
Et parce qu’un être humain est un être humain, Il lui faut de quoi manger, non mais ! Les bavardages, ça n’est pas ça qui lui remplira l’estomac, Ce n’est pas ça qui fera venir la bouffe. Aussi, marche, deux, trois, Marche, deux, trois, Là où est ta place, camarade, Prends ta place dans le front unitaire des ouvriers, Car toi aussi tu es un ouvrier. Et parce qu’un être humain est un être humain, Il lui faut aussi des habits et des souliers ! Les bavardages, ça n’est pas ça qui lui tiendra chaud, Et les roulements de tambour non plus ! Et parce qu’un être humain est un être humain, Ça ne lui plaît pas qu’on lui marche dessus ! Il ne veut pas voir d’esclave en dessous de lui Ni de maître au-dessus de lui. Et parce qu’un prolo est un prolo Personne d’autre ne le libérera. L’émancipation des travailleurs Ne peut être que l’œuvre des travailleurs. |