POUVOIR D’ACHAT, 35 H,
LE MEDEF NOUS ATTAQUE
Lors des
manifestations et/ou grèves des 18, 19, 20 janvier et du 5 février, nous étions
des centaines de milliers dans la rue. Différentes catégories de travailleurs
sont en mouvement, mais notre combat est commun. Tous ensemble, nous avons
manifesté pour nos salaires, contre l’allongement de notre temps de travail
et pour défendre les services publics. Il
faut continuer la lutte car :
Ø La loi « assouplissant »
les 35h qui vient d’être votée à l’assemblée va accentuer la pression sur
les salariés. Le contingent d’heures supplémentaires possibles a été étendu.
La semaine de travail légale pourra être de 48h !
Ø Les salariés
devront accepter les heures supplémentaires ordonnées par leur patron, car
selon le code du travail c’est l’employeur qui décide de la durée du travail.
La majoration de ces heures restera de 10% au lieu de 25 % dans les entreprises
de moins de 20 salariés. Cette loi permet que des jours de RTT soient transformés
en rémunération mais sans la majoration due aux heures supplémentaires.
Il faudra travailler plus sans pour autant gagner plus.
Il faut imposer une hausse des salaires avec diminution du
temps de travail.
C’est légitime car :
Ø Il est indécent
de parler d’augmenter le temps de travail alors qu’il y a 3 millions de chômeurs
en France.
Ø Le pouvoir
d’achat a diminué de 12% depuis le passage à l’euro
Ø La part des
salaires dans la valeur ajoutée des entreprises a chuté de 72,5% à 65% entre
1982 et 2003. En clair, une part de plus en plus faible de la richesse revient
aux salariés alors qu’une part de plus en plus grande va aux actionnaires.
Ø Dans les
années 80, 35% des bénéfices étaient distribués aux actionnaires, aujourd’hui,
c’est 50%.
Ø Les entreprises
européennes ont versé 199 milliards d’euros à leurs actionnaires en 2004,
soit 10% de plus qu’en 2003.
Ø Ce processus
dépasse les frontières, le patronat impose des mesures antisociales en France,
attaque les salariés et les chômeurs dans d’autres pays comme l’Allemagne
et maintient une grande partie de la population mondiale dans une pauvreté
intolérable avec des salaires misérables.
Développons les liens internationaux qui nous permettront
de lutter ensemble contre les mêmes attaques car partout le patronat cherche
à faire baisser le coût du travail et ainsi augmenter ses profits.
Notre combat est légitime car ils font leurs profits
sur notre dos !
Lorsqu’un salarié travaille, il produit des richesses qui sont supérieures à son salaire. L’écart entre ces richesses et son salaire est accaparé par ceux qui possèdent les entreprises, c’est de cet écart que viennent les profits énormes des grosses entreprises, ne l’oublions pas !
Pour augmenter nos salaires
Pour travailler tous, moins et autrement
Luttons ! Par nos manifestations, par nos grèves
combattons le MEDEF.
C’est nous qui travaillons, à nous de décider !
15/02/05
« Le
capitalisme ne s’effondrera pas tout seul, aidons-le ! »