Jurisprudence
Deux
militants de Greenpeace ont été relaxés par la
23ème chambre du tribunal correctionnel de Paris pour avoir
refusé un prélèvement ADN à la suite
d'une condamnation pénale pour une action au sein d'une
centrale nucléaire en 2003. Les deux militants poursuivis
avaient été convoqués au commissariat en juin
2009 en vue dudit prélèvement. Face à leur
refus (délit pénal passible d'un an de prison –
article 706-55 du code pénal), ils ont été
placés en garde à vue et déférés
au Ministère Public qui a décidé de les
poursuivre en comparution immédiate. Or le tribunal a
consenti que le prélèvement ne peut être
effectué que dans l'année qui suit la condamnation
définitive, jusqu'à présent, le procureur de la
République pouvait passer outre et demandait d'effectuer des
prélèvements à tout moment. Cette
nouvelle jurisprudence met un terme à ces dérives en
encadrant précisément le délai au cours duquel
ce prélèvement peut être effectué.