Précarité
partout, justice nulle part
COMMUNIQUE d'AC! 54
La colère des titulaires de contrats « aidés ».
Les allocataires des minimas sociaux (RMI, ASS, API, AAH), embauchés en contrats «aidés », principalement comme EVS (Emploi vie scolaire) dans les établissements scolaires pour y accomplir des tâches administratives, d’animation et d’encadrement des élèves, ne décolèrent pas.
- On leur avait promis une prime de retour à l’emploi de 1000 €. Seuls ceux qui ont été embauchés après le 1er octobre y ont droit.
- On leur avait dit qu’ils pourraient cumuler leur salaire et leur allocation pendant trois mois et qu’ils percevraient ensuite pendant neuf mois une indemnité forfaitaire de 150€ pour une personne ou 225€ pour deux personnes ou plus. La plupart d’entre eux n’y a pas droit.
- On leur avait laissé entendre que leur contrat pourrait être renouvelé pour la prochaine année scolaire. A de rares exceptions près, tous ces contrats, dont la durée varie de 6 à 10 mois, arrivent à échéance le 30 juin.
Pour la seule académie de Nancy-Metz, 1945 de ces contrats précaires avaient été conclus fin 2006 et 800 autres devaient encore l’être d’ici la fin de l’année scolaire.
Les collectifs AC ! (Agir ensemble contre le chômage et la précarité) lancent aujourd’hui 13 février, une campagne nationale d’action pour exiger que les promesses soient tenues.
(http://www.ac.eu.org/spip.php?article1549)
Ils appellent les précaires en contrats « aidés » à constituer partout « des collectifs contre l’arbitraire » et à déposer collectivement leurs revendications auprès des Caisses d’Allocations Familiales et des ASSEDIC.
Contact pour la Lorraine : AC ! 54 à ac.54@cegetel.net
Pour AC ! 54
Le secrétaire,
Bernard Fade
Tel. 03 83 73 02 17